L’annonce de son combat au K1 Rebirth le 9 décembre prochain fait évidemment grand bruit, Rémi Parra n’est pas n’importe qui. Le pensionnaire du Carcharias Boxing est classé parmi les phénomènes du kickboxing français. Et c’est en conquérant qu’il se rendra au Japon, parlant du rêve d’une vie quand il évoque ce combat. L’Edion Arena (voir ci-dessous) habituée aux combats de Sumo, va découvrir le made in France en matière de kickboxing à travers un boxeur dont on ne peut que faire des éloges.
D’autant que la mission qui lui ait confié, à savoir offrir à la France une victoire qui lui échappe depuis des années au pays du Solei Levant. C’est tout un pays qui doit être derrière le catalan dans ce combat important. L’homme est fier entre les cordes, il n’est pas homme à se laisser impressionner, peu importe le contexte. Il apprend vite et bien et indéniablement, ses victoires plaident pour lui (il reste sur 10 succès de rang) mais aussi la faconde pugilistique qu’il y met (il a pris le titre WAKO Pro face à Hicham Moujtahid avant de le défendre victorieusement face à Djany Fiorenti).
Son adversaire Leona Pettas a déjà déclenché les hostilités, annonçant que Parra n’était personne et que ce sera un combat facile. La réponse se fera sur le ring de la part du français qui n’est pas un adepte des provocations verbales. Pettas c’est un solide qui a remporté le K-1 Super Featherweight World Grand Prix en 2022 mais n’a plus boxé depuis. C’est un habitué des grands shows japonais qui va affronter son premier boxeur français. Une inconnue qui aura son importance au regard de la qualité de l’adversaire.
Rémi Parra a remporté ses 10 derniers combats, pris le titre WAKO Pro et défendu le même titre victorieusement.
Rémi n’est pas un second couteau ou un faire valoir comme pourrait le penser son adversaire qui risque une sérieuse déconvenue s’il rend le perpignanais à la légère. Cette échéance est spéciale ! Une fois encore, le protégé de Christophe Errera a toutes les qualités pour signer une grande performance comme le fit jadis Le Banner, Abidi, Ezbiri ou encore Adamandopoulos pour ne citer qu’eux et qui ont tous eut le privilège de briller au Japon.