C’était le 15 octobre 2011 à la première collaboration entre le TK2 et le Fight Code dans le magnifique Pasino d’Aix en Provence. Igor Jusko, son manager ne tarissait pas d’éloges quand à son jeune protégé. Andréi Gridin son incontournable coach était là lui aussi, discret comme à son habitude. Chingiz Allazov s’est présenté avec un short de running du haut de ses 18 ans, déterminé comme jamais à briller dans ce pays qu’il découvrait. Il faut dire que le Fight Code apportait une grosse exposition médiatique et puis le programme était riche avec des hommes Sudsakorn, Yuri Bessmertny, Fabrice Aurieng, Philippe Salmon, etc…
Chingiz Allazov en France c’est 10 combats, 10 victoires dont 5 par KO
Opposé à Raouf Beliouz, nakmuay pur jus qui se testait au K1, Allazov est devenu une véritable tornade et a plié la rencontre en 2 rounds. L’histoire était lancée. Personne ne sait si c’est son efficacité, sa condition physique ou son abnégation qui a le plus impressionné. Le fait est que ce combat a marqué les esprits des puristes présents. Il était aisé de voir le potentiel énorme de celui qui est devenu le roi des -70kg par la suite. Yves Blanc et Dominique Maraninchi avait eu pleinement raison de faire ce pari gagnant.
Aucun français n’a pas pu battre “Chinga” par la suite. A 10 reprises il a combattu en France (il a total affronté 12 boxeurs français et signé 11 succès) de Marseille à Levallois en passant par Lyon et le public a jubilé à chaque fois. Son histoire est lié à notre pays d’ailleurs c’est à Levallois qu’il s’était incliné face à Marat Grigorian. Gageons qu’il fera le choix de se produire une fois encore dans l’hexagone pour boucler sa formidable histoire avec les fans français.
